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Mobilité internationale

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Mobilité internationale

La mobilité européenne et internationale a pris un relief particulier avec le discours Initiative pour l’Europe du président Emmanuel Macron du 26 septembre 2017 à la Sorbonne où il encourage la construction de l’Espace européen de l’éducation.

Dans ce projet, qui est aussi celui du Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse (MENJ), la mobilité des jeunes et des personnels de l’éducation est pensée pour améliorer les compétences linguistiques mais aussi la qualité éducative, pour développer les compétences citoyennes et interculturelles et soutenir l’innovation.

Afin d’accompagner cette ouverture internationale, France Éducation international met en œuvre, pour le compte du MENJ, des programmes de mobilité à destination des lycéens, des étudiants et des enseignants.

Au sein du France Éducation international, le Service des assistants de langue et de la mobilité coordonne les programmes de mobilité en coordination étroite avec les ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse (MENJ), de l’Europe et des affaires étrangères et avec des partenaires dans plus de 65 pays.

La mobilité internationale en chiffres en 2022-2023

4357

postes offerts d’assistants de langue en France

41

professeurs recrutés dans le cadre du programme de mobilité vers la Louisiane

333

professeurs de langue et de DNL des sections internationales formés à distance

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Le programme d’échange d’assistants de langue

Le programme d’échange d’assistants de langue a été créé en 1905 par un accord de coopération entre la France et la Prusse puis entre la France et la Grande-Bretagne. Il permet à de jeunes étrangers de transmettre, aux côtés des enseignants, leur langue et leur culture dans les écoles françaises, et à des étudiants français de promouvoir le français à l’étranger.
Le programme d’échange d’assistants de langue accompagne l’internationalisation des systèmes éducatifs et contribue à améliorer l'apprentissage des langues.

Initiés au début du vingtième siècle, les échanges d’assistants de langue sont officialisés en 1905 par la signature de conventions bilatérales entre le ministère français de l’instruction publique, des beaux-arts et des cultes et le « Board of Education » anglais d’une part, et le ministère des cultes, de l’instruction publique et des affaires médicales de Prusse d’autre part.
S’ouvrant progressivement à d’autres pays anglophones et germanophones, le programme intègre l’Espagne, l’Italie et la Russie au milieu du siècle. En 1953, il concerne 6 langues d’échange (allemand, anglais, arabe, espagnol, italien et russe) contre 15 aujourd’hui.
Si jusque dans les années 1990, le programme était plutôt réservé aux jeunes gens se destinant à devenir professeur de langue étrangère, il s’est ensuite élargi à d’autres profils et concerne désormais tous les étudiants désireux d’effectuer une première expérience professionnelle à l’étranger.

Des missions immuables

La création officielle de postes d’assistants de langue en France intervient dans le contexte de la réforme de 1902 de l’enseignement secondaire qui abandonne, pour l’enseignement des langues étrangères, la méthode grammaire-traduction au profit de la méthode directe. La nécessité d’une plus grande exposition des élèves aux langues étrangères donne ainsi toute sa légitimité aux assistants de langue.
Il est intéressant de noter que, dès le milieu du vingtième siècle, le contour des missions de l’assistant de langue se dessine déjà de manière précise et que celles-ci sont toujours d’actualité :

  • La présence de l’assistant de langue permet une approche vivante des langues étrangères. Par l’utilisation de supports variés, il donne aux élèves et au professeur une vision authentique et attrayante de son pays d’origine ;
  • Intervenant en appui de l’enseignement du professeur, il encourage les élèves à s’exprimer à l’oral et est invité à leur présenter son pays à travers le prisme de la culture et de la civilisation ;
  • L’assistant de langue bénéficie lui aussi de son séjour à l’étranger en s’immergeant dans la société du pays qui l’accueille. A son retour chez lui, il en deviendra à son tour un ambassadeur ;
  • Par sa présence, il encourage les élèves et les professeurs à voyager ; il contribue à l’ouverture d’esprit de toute la communauté éducative et, par extension, à l’entente entre les peuples.

L’implication de la France dans l’expansion du programme

En France, les échanges d’assistants de langue ont été gérés successivement par différentes institutions : de 1905 à 1928, par l’Office d’informations et d’études du Musée pédagogique puis, de 1928 à 1980, par l’Office national des universités et écoles françaises. A partir de 1980, le ministère en charge de l’éducation nationale en assure la gestion pendant 18 ans, avant de la transférer au Centre international d’études pédagogiques (CIEP) en 1998, dans le cadre d’une délégation de service public.
Depuis les années 2000, France Éducation international (le nouveau nom du CIEP) accompagne l’expansion du programme qui s’est ouvert à de nombreux pays représentant 15 aires linguistiques réparties sur 5 continents. Une équipe dédiée travaille au quotidien avec, en France, les rectorats et les universités et, à l’étranger, les ministères de l’éducation et les représentations diplomatiques françaises.
Bibliographie

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Les programmes de mobilité enseignante

Les programmes de mobilité enseignante contribuent à l’internationalisation des établissements scolaires, tout en renforçant les compétences des enseignants.

 

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