Gustave Monod - Une nouvelle idée de l'école

Une certaine idée de l’école Gustave Monod 63 Défense de la France est le nom donné à un mouvement de la Résistance française pendant la Seconde guerre mondiale. Développé essentiellement en zone nord, « Défense de la France » se distingue par une activité centrée sur la diffusion d'un journal clandestin créé, en juillet 1941, par un groupe d'étudiants parisiens de tendance chrétienne. Ce dernier était réuni autour de Philippe Viannay, fondateur et principal dirigeant, assisté de son épouse Hélène Viannay, ainsi que de Robert Salmon et Jean-Daniel Jurgensen. Avec un tirage de 450 000 en janvier 1944, ce journal représente le plus fort tirage de toute la presse clandestine. Il continuera d'ailleurs une longue carrière sous le titre France Soir. Marcel Abraham (1898-1955) Universitaire, écrivain et résistant, il rencontre Gustave Monod alors qu’ il est chef de bureau du cabinet politique d’Anatole de Monzie de 1932 à 1934. Il est ensuite appelé, de 1936 à 1939, comme directeur de cabinet par Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale. En septembre 1939, il est engagé volontaire. Révoqué le 1er octobre 1940 de son poste d’Inspecteur général de l’Enseignement français à l’étranger, en application de la loi sur le statut des Juifs du 17 juillet 1940, il intègre le réseau du « Musée de l’Homme » et participe à son journal Résistance (il écrit sous le pseudonyme de Jean Villefranche). En 1941, il se réfugie à Toulon et forme le noyau du réseau local de « Franc-Tireur ». A plusieurs reprises pendant l’Occupation, il trouve refuge dans la résidence de Gustave Monod « Les Pages » dans le Lauragais. Après la Libération, il retrouve sa place à l'Université et rejoint l'Unesco. Il occupe ensuite les postes suivants : directeur des Affaires culturelles au ministère de l’Éducation nationale, directeur du service universitaire des relations avec l’étranger et président du Bureau international d’éducation. Le Front national, ou Front national de l'indépendance de la France est une organisation de la Résistance française de la Seconde guerre mondiale. Il prend son nom du Front populaire, alliance politique des partis de gauche de la fin des années trente. Créé en 1941 par le Parti communiste français (Jacques Duclos, Pierre Villon), il était destiné à être la représentation « politique » des groupes de lutte armée : les Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il se consacra principalement à la propagande, à la fabrication de faux-papiers, au soutien logistique des clandestins mais aussi au sabotage. Les communistes furent les plus nombreux, mais il compta également, parmi ses militants et ses cadres, des membres de la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO). L'Organisation civile et militaire (OCM) était l'un des grands mouvements de la Résistance intérieure française en zone occupée. L'OCM a fait partie des huit grands réseaux de résistance membres du Conseil national de la Résistance (CNR). L'OCM regroupe essentiellement des hommes d'âge mûr, souvent cadres supérieurs du secteur privé et du secteur public. L'Organisation civile et militaire est fondée en décembre 1940 à Paris, par la fusion de l'Équipe française d'organisation du redressement (EFOR) de l’industriel Jacques Arthuys (le « groupe de la rue de Logenbach ») et la Confédération des travailleurs intellectuels animée par Maxime Blocq-Mascart. Dès janvier 1941, des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, renforcent l'OCM, qui recrute aussi dans la bourgeoisie, l’industrie, parmi les commerçants, les anciens combattants, les professions libérales (avocats, architectes), et les universitaires. Deux tendances politiques sont particulièrement représentées : les conservateurs, souvent maréchalistes au départ mais germanophobes et hostiles à la « Révolution nationale », les socialistes d'autre part. La première tendance est majoritaire à l'origine, mais la deuxième l'emporte au cours de la guerre. Fin 1941, l'OCM ne compte que quelques centaines de membres, contre 45 000 deux ans plus tard. Journal « Défense de la France », 22 août 1944 Affiche du Front national, 1944

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