Gustave Monod - Une nouvelle idée de l'école

Une certaine idée de l’école 62 Gustave Monod Chaque cellule comprenait cinq membres. Dans celle de Gustave Monod se trouvaient Maurice Kermogard, le docteur Robert Monod, Alfred Weiler et Louis François qui en était le père. Le mouvement finit par se dissoudre de lui-même après l’arrestation de quelques-uns de ses membres. Gustave Monod s’est également trouvé à l’origine du mouvement « Défense de la France », notamment par l’intermédiaire de ses anciens élèves du lycée Louis-le-Grand, Philippe Vianney et Robert Salmon qui venaient fréquemment le voir. C’est lui qui les mit en relation avec son cousin, le docteur Monod. L’action de ce mouvement a été triple : propagande par tracts et journaux ; officine de faux papiers, très importante et très utile (Gustave Monod en a lui-même donné des centaines) et enfin, pour une part beaucoup plus restreinte, organisation des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Au sein de cette organisation, Gustave Monod aida beaucoup de familles juives, et plus particulièrement celles de Jean Richard Bloch et de Marcel Abraham. Gustave Monod fut, aussi, mêlé de près à la création de la ligue antiraciste qui aboutira au journal Fraternité. De nombreuses familles juives furent sauvées, surtout par l’action du pasteur Vergara. Enfin, au cours des années 1943 et 1944, Gustave Monod eut des relations très fréquentes et très suivies avec le « Front national » par l’intermédiaire de René Maublanc et de Frédéric Joliot. Il recevait aussi les Cahiers de l'Organisation civile et militaire (OCM) et tous les exemplaires des Éditions de Minuit et il travaillait déjà, en liaison constante avec Paul Langevin, à la question de l’application des « méthodes active » à l’enseignement du second degré. Gustave Monod, rue de l’Observatoire à Paris, 1940

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