Gustave Monod - Une nouvelle idée de l'école

Une certaine idée de l’école Continuité dans la pensée, continuité dans l’action, continuité dans les éléments qui constituent le socle des réformes. «Trois courants d’idées (…) inspirent ces réformes (…) la critique de l’organisation de l’enseignement public de la Troisième République (…) avec pour mot d’ordre la réalisation de « l’école unique » (…), une rénovation pédagogique de l’enseignement, [pour] accorder une plus grande place aux disciplines exigeant observation et expérimentation (…) et la question de la répartition des élèves entre les différentes filières. » 48 Gustave Monod veut promouvoir une pédagogie nouvelle, s’appuyant sur les travaux des psychologues de l’enfance. Il crée le Conseil technique pédagogique, qui travaille au ministère près de lui. Chaque matin, il réunit ceux qu’on appelait le « brain trust ». Son équipe pédagogique est composée d’Alfred Weiler, le bouillonnant géographe, qu’il a placé à la tête du lycée expérimental de Montgeron, de Claire Roby, une mathématicienne ancien chef d’établissement, de Roger Gal, chercheur, un des pères de la pédagogie d’après-guerre, de Georges Petit, professeur de sciences au lycée Jean-Baptiste Say, chargé de la classe préparatoire « agro » et d’Émile Jolibois, ancien proviseur du lycée Henri-IV pendant l’occupation, fidèle depuis Marseille. 48 Idem, pp. 148-149 Gustave Monod 65 Roger Gal, 1906-1966 Alfred Weiler, 1901-1961 Georges Petit, 1900-1985 Émile Jolibois, 1885-1967 L’équipe de conseillers pédagogiques de Gustave Monod

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