Gustave Monod - Une nouvelle idée de l'école

Une certaine idée de l’école Gustave Monod 95 Biographie 30 septembre 1885 : naissance de Gustave Monod à Mazamet dans une famille de pasteurs protestants. 1911-1914: il enseigne à l’École des Roches à Verneuil-sur-Avre. Août 1912: il est reçu agrégé de philosophie. Août 1914 - janvier 1919 : infirmier pendant toute la durée du conflit, il est gravement blessé en avril 1918. Il est amputé d’une jambe. 1919 : il reçoit la Croix de guerre avec cinq citations. Il reprend sa carrière de professeur de philosophie. Il fonde avec Louis François, agrégé d’histoire, une « École de la Paix ». De 1919 à 1933, il occupe divers postes d’enseignant de philosophie en lycée, à Toulon, Avignon, Reims, Tours, Marseille puis Paris. Septembre 1933: il entre au cabinet d’Anatole de Monzie, ministre de l’Éducation nationale. Il poursuit parallèlement sa carrière de professeur. Mars 1934 : il adhère au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes. Juin 1936 : il est nommé inspecteur de l’Académie de Paris par Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-arts (décret du 16 juin 1936). Il participe aux travaux du Congrès du Havre. Janvier 1937 : il est nommé adjoint à titre temporaire au directeur de l’enseignement secondaire pour l’étude et la coordination des enseignements du second degré et du nouvel aménagement des horaires et des programmes (arrêté du 8 janvier 1937). Octobre 1937 : inspecteur de l’Académie de Paris, il est chargé de mission auprès du recteur et du directeur de l’enseignement secondaire pour les questions concernant l’organisation de l’enseignement du second degré avec rang et prérogatives d’Inspecteur général de l’Instruction publique (décret du 7 octobre 1937). Décembre 1940: il est démis de ses fonctions pour avoir refusé d’appliquer les mesures antijuives décidées par le gouvernement de Vichy et rétrogradé au rang de professeur (arrêté du 12 décembre 1940). Il devient membre du réseau « Défense de la France ». Octobre 1941 : Gustave Monod est contraint à faire valoir ses droits à la retraite en date du 1er octobre 1941 (arrêté du 30 juin 1941). 1945 : l’arrêté du 30 septembre 1945 annule les textes précédents, réintègre Gustave Monod comme inspecteur d’Académie de Paris et le nomme Inspecteur général de l’Instruction publique à compter du 1er janvier de la même année. Placé dans une position hors cadre, il est nommé par René Capitant ministre de l’Éducation du Gouvernement provisoire -, directeur de l'enseignement du second degré, le 1er janvier 1945 (décret du 1er octobre 1945). Il lance l’expérience des « classes nouvelles ». Il crée le Centre international d’études pédagogiques. Août 1946 : il est nommé membre de la Commission nationale pour l’éducation, la science et la culture par Georges Bidault, président du Gouvernement provisoire de laRépublique française (décret du 3 août 1946). Il jette les bases de la Commission pour le futur plan Langevin-Wallon. Octobre 1951 : il prend sa retraite (décret du 9 juillet 1951) et continue à encourager les projets d’éducation nouvelle jusqu’à la fin de sa vie. 25 décembre 1968: décès de Gustave Monod.

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