Rapport d'activité de France Éducation international 2021

3 450 professeurs et formateurs qui ont pu bénéficier de 463 parcours de classes virtuelles, dont 83 parcours tutorés. L’avenir de nos universités BELC, comme celui de beaucoup de nos actions, reposera certainement de plus en plus sur des processus d’hybridation, les actions en présence se complétant par des formations à distance toujours plus novatrices. Les missions du département langue française ont progressivement repris, pour atteindre un niveau élevé, et les actions de formation prévues par les commanditaires des six projets FSPI 2021-2022 gérés par FEI pour le compte du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ont pu être conduites. Le projet AFD Égypte, d’un montant de 2,5 millions d’euros, a pu être lancé en novembre 2021, au Caire : c’est là une immense satisfaction. De même, le second semestre de l’année a vu un retour en force des visites de délégations étrangères, un indicateur certain de la reprise de l’activité. En matière de reconnaissance des diplômes, la coopération multilatérale, essentielle, s’est maintenue à un haut niveau puisque le centre ENIC-NARIC France assure, jusqu’en 2024, la co-présidence, avec l’Albanie et l’Italie, du groupe de soutien aux pairs sur la mise en œuvre de la Convention de Lisbonne de reconnaissance. Le centre a participé en 2021 à sept projets européens majeurs, ce qui lui permet de renforcer sa visibilité sur la scène internationale et d’apparaître comme une référence en matière de connaissance des systèmes éducatifs étrangers. Une fois encore, la croissance des demandes de reconnaissance de diplômes a été considérable, avec une augmentation de l’ordre de 52% par rapport à 2020. De même, dans le cadre de sa mission d’information, le centre ENIC-NARIC France a traité en 2021 trois fois plus de questions qu’en 2020. Toutes ces bonnes nouvelles ne sauraient cependant gommer des fragilités géopolitiques et économiques qui perdurent et parfois s’intensifient, notamment avec le ralentissement des mobilités internationales qui pourrait affecter la demande de certifications, mais également dans le domaine de la coopération en éducation où de nombreux pays d’exercice sont aujourd’hui dans des situations politiques, sociales et sécuritaires difficiles. Enfin, il convient de suivre de près l’évolution de la situation pandémique qui s’est certes stabilisée en ce printemps 2022, mais qui n’est pas pour autant soldée. C’est dans cet esprit qui mêle optimisme et prudence que l’établissement évalue l’année écoulée : on ne peut affronter les défis de demain qu’en poursuivant les efforts pour se renouveler, s’adapter et changer afin de peser et de faire entendre la voix de la France dans un monde toujours plus mouvant et incertain. On ne peut affronter les défis de demain qu’en poursuivant les efforts pour se renouveler, s’adapter et changer afin de peser et de faire entendre la voix de la France dans un monde toujours plus mouvant et incertain.

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