Rapport d'activité de France Éducation international 2021

RAPPORT D'ACTIVITÉ FEI — 2021 ÉDITORIAL Pierre-François Mourier Directeur général Écrivant ces lignes, je songe à cette guerre d’un autre temps qui se déroule sur le continent européen, et au peuple ukrainien qui, avec courage et détermination, lutte pour sa survie. FEI s’est pleinement mobilisé pour répondre aux situations d’urgence et contribuer à faciliter l’accueil des réfugiés et leur installation sur le territoire national. Nous entretenons de longue date des relations solides avec l’Ukraine, dans le domaine des certifications, de la reconnaissance des diplômes ou de la langue française : nous comptons bien les poursuivre et les développer, en pleine solidarité avec nos amis ukrainiens. En termes de bilan, le premier constat à tirer de l’année 2021 reste malgré tout la satisfaction d’avoir vu l’activité reprendre fortement, après une année 2020 marquée par la pandémie, et si difficile pour un établissement dont la vocation même est d’être tourné vers la coopération internationale et la mobilité. L’ensemble des secteurs a connu une croissance rapide au cours du second semestre : cela a permis d’opérer un rattrapage des niveaux d’activité enregistrés en 2019, parfois même de les dépasser. C’est évidemment très encourageant, même si la prudence demeure de mise dans un contexte international particulièrement instable. Cette reprise transparaît notamment dans le domaine des certifications, avec des résultats réellement exceptionnels, notamment pour le test de connaissance du français (TCF) qui a atteint un record absolu de diffusion. La stratégie de montée en référence adoptée par l’établissement dans le domaine de la coopération éducative s’est également consolidée tout au long de l’année 2021, avec la gestion de projets dont les montants cumulés pluriannuels s’élèvent à plus de 26 millions d’euros, confirmant le positionnement institutionnel et la crédibilité de FEI auprès de ses partenaires. En matière de mobilité, le programme d’échange d’assistants de langue a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémie. 15 langues vivantes sont représentées dans ce programme qui a pu bénéficier du développement d’une nouvelle application, nommée ADELE, qui facilite grandement sa gestion. Pour ce qui est de la diffusion du français, l’offre à distance a été consolidée. Le tout premier « BELC numérique hiver » a rassemblé plus de 230 participants, issus de 47 pays, et le « BELC numérique été », dont c’était également le baptême du feu, a rassemblé près de

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