Un plan de lutte contre la fraude dans les examens et tests de français
Les examens et les tests de langue étrangère conduisant à la délivrance d’une certification officielle jouissent aujourd’hui d’une solide reconnaissance. Les grandes institutions s’en sont emparées comme une preuve fiable d’un niveau de langue, prérequis régulièrement imposé dans le cadre d’une démarche liée à un projet de vie à fort enjeu. À titre d’exemple, le ministère de l’Intérieur français réclame la justification d’un niveau B1 en français aux postulants à la naturalisation.
Ces derniers temps, diverses tentatives de fraude ont été constatées, qui menacent la garantie d’un traitement équitable des candidats. Afin de préserver les épreuves du DILF, du DELF-DALF et du TCF et de permettre un haut niveau de fiabilité des résultats, un plan de lutte renforcé contre les fraudes a été défini et mis en place.
Un combat partagé avec la CCI Paris Île-de-France
France Éducation international et Le français des affaires de la CCI Paris Île-de-France, organismes certificateurs de la langue française, s’associent pour construire un plan global de lutte contre la fraude. Des mesures communes seront mises en place pour sanctionner de manière égale toute personne contrevenant au règlement propre à chaque certification.
Les services de France Éducation international et de la CCI Paris Île-de-France se réunissent régulièrement pour échanger sur les solutions juridiques les plus adaptées dans la lutte contre les pratiques illégales (usurpation d’identité, triche, soudoiement) et les fuites de sujets (non-respect de la confidentialité, partage en amont d’une session auprès des candidats, diffusion publique).
Appel à la plus grande vigilance
France Éducation international communique régulièrement avec les responsables des centres d’examen à l’aide des plateformes dédiées. Un courriel leur a été adressé en mai dernier au sujet de nouvelles procédures disciplinaires sanctionnant les fraudes.
France Éducation international dispose d’une commission disciplinaire chargée de statuer sur tous les cas de fraude, de tentatives de fraude, la falsification ou la tentative de falsification des diplômes et des attestations. Quelle que soit la situation rencontrée, le responsable du centre d’examen doit prendre les dispositions nécessaires en établissant un procès-verbal et en saisissant la commission disciplinaire de France Éducation international.
Il est demandé aux responsables des centres et à leurs équipes, personnel administratif, surveillants, examinateurs, correcteurs, la plus grande vigilance sur les possibles cas de fraude que sont l’usurpation d’identité, l’utilisation d’un appareil électronique, la communication entre candidats pendant les passations, le plagiat, le vol de documents confidentiels, etc.
Des candidats avertis
La prévention est importante et plusieurs communications sont ainsi adressées aux candidats. Dans son discours d’accueil du début des passations des épreuves, le surveillant mentionne les sanctions que peuvent encourir les fraudeurs.
Par ailleurs, France Éducation international fournit à ses centres des fiches à diffuser auprès des candidats sur lesquelles sont expliquées les fraudes et les peines encourues et sur lesquelles sont listés les appareils électroniques interdits. En complément, le site internet de France Éducation international propose une page dédiée à ce sujet.