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Une rencontre internationale au service de la reconnaissance des diplômes

Depuis 2018, les États membres de l’Espace européen de l’enseignement supérieur soutiennent une « approche structurée de soutien par les pairs fondée sur la solidarité, la coopération et l’apprentissage mutuel pour mettre en œuvre les engagements clés du processus de Bologne ».

Texte

Le centre ENIC-NARIC France, rattaché à France Éducation international, co-préside pour la France le groupe de soutien aux pairs sur la convention de reconnaissance de Lisbonne, aux côtés de l’Albanie et de l’Italie,.

Ce groupe compte 37 pays de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et 8 institutions européennes membres. Ses travaux sont co-financés par le programme Erasmus+ dans le cadre du projet « TPG-LRC Constructing Recognition in the EHEA [1] ». Coordonné par l’Italie, ce projet rassemble, outre la France, les centres de reconnaissance et/ou ministères de l’enseignement supérieur d’Albanie, d’Estonie, des Pays-Bas, de la Suède et trois organismes européens : EQAR [2], ESU [3] et EUA [4] .

Dans ce cadre, France Éducation international a accueilli du 8 au 10 juin une réunion du consortium du projet et deux événements labelisés « PFUE » : une réunion des membres du groupe de soutien aux pairs et un séminaire international ouvert aux établissements d’enseignement supérieur et aux autres acteurs concernés. Ces événements ont donné lieu à de nombreux échanges autour de la reconnaissance des parcours alternatifs et de la place du numérique dans le processus de reconnaissance.

La reconnaissance des parcours alternatifs au cœur des échanges avec les établissements d’enseignement supérieur

Le séminaire international sur la reconnaissance des parcours alternatifs a associé les acteurs de terrain aux apports théoriques des groupes de travail. Sur les 65 participants, une vingtaine d’établissements d’enseignement supérieur français étaient représentés.

Les participants ont échangé autour d’initiatives nationales et internationales en matière de validation des acquis de l’expérience (VAE), de l’apprentissage non traditionnel, des micro-certificats, ou encore des cours en ligne ouverts (MOOC). Le rôle des alliances d’universités européennes en la matière a été largement souligné.

Le séminaire a permis de mettre en valeur l’approche française, 20 ans après la création de la VAE, et de réfléchir aux pistes d’amélioration avec notamment l’expérimentation de la plateforme numérique REVA. Les centres ENIC-NARIC néerlandais et suédois ont aussi présenté les résultats de deux projets européens : STACQ et RPL project.

L’utilisation d’outils numériques pour favoriser la reconnaissance automatique

La réunion du groupe de pairs a permis aux représentants des ministères et des centres ENIC-NARIC de dresser un état des lieux des outils et instruments numériques existants, dans la perspective de la mise en place de la reconnaissance automatique en Europe à l’horizon 2025.

La représentante du ministère ukrainien de l’éducation et des sciences a, à cette occasion, présenté la transition numérique dans l’enseignement supérieur de son pays. Son intervention a pris une connotation toute particulière dans le contexte actuel de reconnaissance des qualifications des personnes déplacées d’Ukraine.

Le compte rendu de la réunion, l’ensemble des interventions ainsi que les informations sur les prochaines réunions sont disponibles via ce lien.


[1] Groupe de soutien aux pairs sur la mise en œuvre de la Convention de Lisbonne de reconnaissance – Construire la reconnaissance dans l’Espace européen de l’enseignement supérieur.

[2] European Quality Assurance Register for Higher Education : Registre européen pour la garantie de la qualité dans l’enseignement supérieur.

[3] European Students’ Union :Union des étudiants d’Europe.

[4] European University Association : Association des universités européennes.