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Master hygiène, sécurité et environnement au Mozambique : première promotion diplômée !

Le consortium international TJS a remporté un contrat majeur avec le Mozambique concernant l’ingénierie, la mise en œuvre et le démarrage de l’unité d’exploitation d’un immense gisement de gaz naturel découvert au nord du pays en 2010.

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Afin de contribuer au développement de l’enseignement supérieur au Mozambique et améliorer l’employabilité en hygiène, sécurité et environnement (HSE), le consortium a décidé de financer l’implantation d’un master HSE au sein de la principale université du pays, l’université Eduardo Mondlane (UEM) à Maputo.

France Éducation international, en partenariat avec l’université de technologie de Troyes, deux enseignants-chercheurs et un expert privé spécialiste du domaine du pétrole et du gaz, ont répondu à cette demande. Le contrat, signé début 2019, s’étend sur une durée de 51 mois. Il s’agit du premier appel d’offres d’un bailleur privé remporté par FEI.  

Durant la première phase du projet, FEI et ses partenaires ont assuré la définition du cursus, l’implantation d’une plate-forme d’enseignement à distance, la formation des enseignants, le développement de partenariats locaux et la mise en place d’une stratégie de communication auprès des étudiants et des entreprises locales.

La seconde phase, engagée en février 2020, consiste à participer pendant trois ans au développement du master, en accompagnant et en assurant les enseignements des modules de cours auprès des deux premières promotions d’étudiants et en continuant à former l’équipe professorale locale.

Une adaptation réussie au contexte pandémique

Après avoir obtenu l’accréditation académique du master HSE par les autorités mozambicaines, finalisé la plate-forme d’enseignement en ligne et procédé à la sélection des étudiants parmi une cinquantaine de candidatures, les cours ont débuté en février 2020, en présence d’enseignants français.

La dégradation de la situation sanitaire mondiale a engendré un report des cours prévus les premiers mois. Face à l’interdiction des déplacements internationaux, l’équipe de FEI a rapidement proposé de faire travailler les étudiants sur des projets personnels en adéquation avec les thématiques du master, puis, en accord avec le bailleur, de poursuivre entièrement à distance la mise en œuvre du projet.

Grâce à la plate-forme d’enseignement en ligne et à la disponibilité sans faille de l’équipe FEI, les cours des enseignants français ont pu être suivis et assimilés par les étudiants et les professeurs mozambicains. Le bilan de la première année d’enseignement à distance ayant été déclaré très positif par le bailleur, il a été décidé de maintenir le même degré d’investissement de la part de l’équipe enseignante de FEI pour la seconde promotion.

Un succès académique reconnu

La première promotion est arrivée au terme de son cursus pédagogique en mars 2022. À cette occasion, les étudiants ont été invités, lors d’un séminaire, à présenter leur mémoire de stage devant une centaine de représentants des autorités administratives institutionnelles locales et internationales et des entreprises majeures du secteur du pétrole et du gaz. Ce séminaire a été marqué par des promesses d’embauche pour une partie des étudiants.

En parallèle, l’UEM a reçu près d’une centaine de candidatures pour la seconde promotion du master, confirmant le fort intérêt pour la pédagogie proposée par l’équipe FEI. L’égalité de genre a fait partie des critères de sélection des candidats. Parallèlement à cette nouvelle cohorte d’élèves, l’UEM a décidé de lancer une autre promotion dont elle s’occupera en autonomie, en se servant des acquis rassemblés par les enseignants français sur la plate-forme en ligne.

À travers ces actions, FEI, dans son rôle d’ensemblier, a pu démontrer son savoir-faire en termes d’employabilité et de mise en place d’un cursus universitaire de haut niveau adapté au contexte local. Les équipes mettront tout en œuvre pour que les étudiants de la seconde promotion obtiennent le même succès que leurs prédécesseurs. En prévision de la fin du projet en mars 2023, des échanges ont déjà lieu avec l’UEM et des entreprises privées du secteur afin de pérenniser ce master.

 


Légende photo principale : Travail de recherche d’une étudiante, portant sur l’extraction de particules de minerais contenue dans l’eau.
Légende photo ci-dessus : une étudiante de la première promotion présentant son mémoire de stage lors du séminaire final.