Suivre France Éducation international

France Éducation international poursuit son engagement en faveur du développement durable

Paniers Bio chez France Éducation international. Une distribution de fruits et légumes bio de saison.
Paniers Bio chez France Éducation international. Une distribution de fruits et légumes bio de saison.

Depuis 2015, France Éducation international se mobilise afin de réduire son empreinte environnementale, en s’appuyant sur un groupe de travail interne créé à la demande des représentants du personnel.

Texte

Membre actif du club développement durable des établissements publics, il a réaffirmé ses engagements à travers la signature en 2020 de sa politique de développement durable. Impliqué dans le dispositif Services publics écoresponsables, il a lancé en mai 2021 la réalisation de son premier bilan carbone.

Un axe stratégique de l’établissement

Le contrat d’objectifs et de performance 2019-2022 de FEI affiche la volonté de définir et mettre en place un plan ambitieux de responsabilité environnementale. La politique de développement durable de l’établissement décline ses enjeux stratégiques selon trois objectifs, correspondant aux piliers du développement durable : maîtriser l’empreinte environnementale des activités de l’établissement, accompagner le changement à travers une dynamique fédératrice, renforcer la dynamique et la rendre pérenne.

Cette politique a pris appui sur la circulaire du Premier ministre du 25 février 2020, instaurant le dispositif Services publics écoresponsables (SPE). Deux « référentes SPE » - la coordinatrice du groupe de travail interne et la responsable qualité de FEI - ont été nommées par le directeur général, fin 2020. Elles suivent l’application de la circulaire, en coordination avec les correspondants du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports. FEI sera prochainement amené à réaliser le bilan de la première année d’application de la circulaire

Lancement du premier bilan carbone

Comme prévu dans son contrat d’objectifs et de performance, France Éducation international a lancé en mai 2021 son premier bilan carbone. L’établissement possède deux spécificités : d’une part ses agents effectuent de nombreux déplacements internationaux et, d’autre part, il est logé dans un bâtiment historique. Il devenait dès lors indispensable de connaître ses émissions de CO2 sur une année.

Ce bilan carbone est piloté par les deux référentes Services publics écoresponsables, avec l’appui d’un cabinet spécialisé. Il comprend des actions de sensibilisation interne ainsi que la co-construction d’un plan d’action. En raison de la crise sanitaire et du ralentissement de l’activité en 2020, les données prises en compte sont celles de l’année 2019. 

La certification ISO 20121, pour une activité événementielle responsable

La parution de la circulaire du 25 février 2020 a concordé avec le démarrage d’un travail interne visant à obtenir pour trois ans la certification ISO 20121, correspondant à la mise en place d’un système de management responsable appliqué à l'activité événementielle. Ce projet s’appuie sur le travail fourni pour l’obtention de la certification pour la ministérielle éducation du G7, accueillie à Sèvres en juillet 2019.

La certification ISO 20212 est délivrée à la suite d’un audit de l’AFNOR lors d’un événement d’ampleur. L’équipe projet se tient prête pour finaliser le travail dès la reprise de l’activité événementielle de FEI, à la rentrée 2021 ou en 2022.

Réflexion autour du numérique responsable

Si certaines initiatives sont en attente en raison du contexte sanitaire, les équipes s’investissent sur d’autres dossiers, tels que le numérique responsable. Cette thématique a fortement gagné en visibilité ces deux dernières années, comme en témoignent la création par le Sénat d’une mission d’information sur ce sujet ou la parution début 2021 de la feuille de route du Gouvernement « Numérique et environnement ».

L’enjeu pour FEI est de formaliser de bonnes pratiques internes en tenant compte des différents aspects du numérique : le parc informatique, le stockage des données et l’utilisation des équipements. Il pourra s’appuyer notamment sur le club développement durable des établissements publics, qui a créé un groupe de travail ad hoc pour faciliter le partage d’expériences.